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[1] ARISTOTELES vocabulum causae ad ordinem logicum
quandoque extendit atque etiam praemissas syllogismi causas (aitiai)
vocat. Cfr Anal. Poster, l. 1, c. 2, 71 b 9 sq.; c.
13, 78 a 21-b 31; 1. II, c. 2, 90 a 6 sq.; c.
8, 93 a 1-b 20; c. 11, 94 a 20-b 26; c. 16,
98 a 33-b 40; c. 17, 99 a 35-99 b 8. De
sophisticis elenchis, c. 5, 167 b 21-168 a 16.
Rhetor., 1. II, c. 21, 1394 a 31.
Etiam alii antiqui philosophi, Patres ecclesiae, arabici auctores et
Primi scholastici, v. g. Abaelardus, Alanus ab Insulis, Petrus
Lombardus aliique causam et rationem insufficienter distinguunt. Cfr
supra, p. 5.
S. THOMAS causam et rationem explicite distinguit. Cfr
Explanatio in libr. Dionys. de Divinis Nominibus, c. 7, lect.
5.
CARTESIUS vocabulum causam etiam in ordine logico adhibet:
"la cause ou la raison" (Réponses aux 2es objections, axiome 1:
ed. Ch. ADAM et P. TANNERY, t. 9, Paris,
1904, p. 127). - Etiam SPINOZA eodem modo loquitur:
"causa seu ratio" (Ethica, l. I, propos. 11: ed. J.
VAN VLOTEN et J. P. N. LAND, ed. alters, Hagae
Comitum, 1913, t. I, p. 44). - LEIBNIZ aliquando
ita loquitur (ed. COUTURAT, Opuscules et Fragments inédits
de Leibniz, Paris, 1903, p. 471); aliquando causam a
ratione distinguit: "causa seu realis ratio" (op. cit., p.
533). - Chr. WOLFF causam a ratione explicite distinguit
(Philosophia prima sive Ontologia, Francofurti et Lipsiae,
1736, par. 71, p. 50: "Causa et ratio plurimum
differunt").
[2] Causa sine addito generalirr extrinsecam causam significat.
[3] De finibus bonorum et malorum, 1. 1, c. 6 (ed. Th.
SCHICHE, Lipsiae, 1915,
[4] "Si vero occasio pro causis necessariis spectetur, ea reapse
non est nisi certa conditio ut possit certa actio poni, quae non
poneretur illa non existente; et qua existente ponitur, dummodo aliae
conditiones non desint". N. MONACO, op. cit., p. 294.
[5] "Même le vulgaire constate les tendances de la volonté
humaine: on veut que quelque chose soit ou devienne; et l'expérience
atteste que ce désir est réalisé dans certains cas par une opération
appropriée. Les choses voulues deviennent par une action; c'est
celle-ci qui leur donne l'existence. De là à supposer que tout
devient par une opération il n'y a qu'un pas: et le sens commun a
vite fait de le franchir. L'opération suppose un opérant qui
existe. Tout ce qui acquiert l'existence dans l'univers la reçoit
par l'opération d'un être antérieur qui s'appelle une "cause".
Nous avons ainsi la notion "vulgaire" de la causalité: elle est
l'opération par laquelle un être, existant au préalable, en
produit un autre, donne l'existence à ce qui n'existait pas
auparavant". M. DE MUNNYNCK, O. P., Essai sur le
principe de causalité, ap. The New Scholasticism, t. 3,
1929, p. 256.
Etiam infantes causalitatem agnoscunt, atque idea causae progressive
apud eos sese evolvit. Cfr J. PIAGET, La causalité physique
chez l'enfant, Paris, 1927.
Primitivi, etiamsi imperfecto modo causalitatem applicent (cfr L.
LÉVY-BRÜHL, La mentalité primitive, Paris, 1922,
pp. 17 sq.), tamen notionem habent causae (cfr T. S. G.
MOELIA, Het primitieve denken in de moderne wetenschap,
Groningen-Den Haag-Batavia, 1933, pp. 97-116).
[6] "Dès l'abord une illusion étrange du "sens commun" se
dissipe devant la simple analyse. On imagine communément que la
causalité est un fait d'expérience. Je frotte une allumette sur une
surface rugueuse. La température s'élève par le frottement et
l'allumette s'enflamme. L'immense majorité des gens croient
prendre ici la causalité sur le fait. C'est cependant une erreur.
On constate tout simplement la succession temporelle de deux
phénomènes: le frottement de l'allumette et sa combustion. Jamais
dans aucune circonstance, an n'observe expérimentalement que le
frottement "produit" la combustion, lui donne l'existence". M.
DE MUNNYNCK, O. P., loc. cit., pp. 256-257.
- Cfr GARRIGOU-LAGRANGE, O. P., Dieu,
Paris, 1923, pp. 180-181.
[7] "Qu'est-ce qu'une loi? C'est un lien constant entre
l'antécédent et le conséquent, entre l'état actuel et son état
immédiatement postérieur". H. POINCARÉ, Dernières
Pensées, Paris, 1920, p. 7. - Cfr F. RENOIRTE,
La théorie physique, in Revue néo-scolastique, 25e ann.,
1923, pp. 349-375; La critique einsteinienne des mesures
d'espace et de temps, in Rev. néo-scol., 26e ann.,
1924, pp. 1-34; La philosophie des sciences selon M.
Maritain, in Rev. néo-scol., 35e ann., 1933, pp.
96-106. Ch. DE KONINCK, NatuurWelenschappelijke
Methodologie en Wijsbegeerte, in Thomistisch Tijdschrift, t. 4,
1933, pp. 445-457; in Kultuurleven, t. 5, 1934,
pp. 51-70, 180-193, 322-341. Cfr etiam J.
MARITAIN, Les degrés du savoir, Paris, 1932, pp.
43-134, 265-397.
[8] Cfr L. DE RAEYMAEKER, Introductio generalem ad
Philosophiam et ad Thomismum, Lovanii, 1934, pp. 91-94.
[9] La science empirique n'a, "si on la prend au sens strict,
aucune qualité pour atteindre immédiatement une sause, quelle
qu'elle soit. Essentiellement expérimentale, essentiellement faite
pour ne s'occuper que des phénomènes, elle étudie les rapports de
concomitance et de succession de ces phénomènes et cherche â
déterminer dans la mesure où la perfection de ses méthodes et de ses
instruments le permet, les conditions de réalisation de chacun
d'eux. Elle peut ainsi rechercher et découvrir les antécédents
phénoménaux d'un fait, mais elle n'atteint pas pour autant sa cause
proprement dite. La notion de cause est, rigoureusement parlant, une
notion métaphysique, que la science comme telle, précisément parce
que positive et expérimentale dans sa méthode, ignore totalement.
Et lorsqu'il arrive que le savant parle de la cause d'un
phénomène, il entend seulement par là, pour autant qu'il ne fait
pas de métaphysique, l'antécédent phénoménal constant de ce
phénomène". A. VAN HOVE, La doctrine du miracle chez
saint Thomas et son accord avec les principes de la recherche
scientifique, Wetteren-Bruges-Paris, 1927, pp.
318-319.
[10] "Nous constatons que presque toujours les naturalistes qui
sont contraints par leur méthode à s'en tenir à la "causalité
empirique" introduisent subrepticement la causalité du sens commun
dans leurs conceptions synthétiques. Psychologiquement ils en sont
dominés; et comme ils se refusent - c'est d'ailleurs leur droit -
à foule analyse métaphysique, leurs convictions personnelles vont
généralement au delà du résultat logique de leur méthode". M.
DE MUNNYNCK, O. P., art. cit., p. 260.
"Une métaphysique est bien souvent latente à l'intérieur des
raisonnements scientifiques". J. DE TONQUÉDEC, S.
J., Introduction à l'étude du merveilleux et du miracle,
Paris, 1916 p. 156.
"Seule une réflexion parfois fort délicate parvient à faire le
départ dans une affirmation prétendument scientifique entre ce qui est
proprement scientifique et ce qui est du ressort de la philosophie".
"Remarquons qu'il ne résulte aucunement de là que le savant doive
ou puisse être athée, mais uniquement que Dieu n'est pas atteint
par la mise en Oeuvre des méthodes scientifiques... Le savant a
comme tout homme la possibilité et le devoir de parvenir à la
connaissance de la cause première, mais en tant qu'être
raisonnable, en tant que métaphysicien, en tant que doué de bon sens
et pourvu de cette faculté supérieure que l'on a appelé la faculté
de l'être, et non formellement en tant que professionnel de la
méthode scientifique. Cette distinction est de la plus haute
importance". A. VAN HOVE, op. cit., pp. 220-221,
319-320.
[11] 1a q. 2, art. 3.
[12] Apan to kinoumenon anagke ipó tinos kineistai.
ARISTOTELES, Phys., l. VII, c. 1, 241 b 24.
Cfr S. THOMAS, In VII Physic., lect. I; 1 C.
Gent., c. 13; 1a, q. 2, a. 3.
[13] "Un élément de mouvement qui se suffirait à soi,
devrait, tout en étant "puissance" à l'acte qui surgit, en être
néanmoins le principe adéquat, c'està-dire être déjà cet
"acte" formellement ou éminemment; or, admettre cette hypothèse
reviendrait à faire tomber sur le même point, exactement deux
affirmations contraires. "Non est possibile ut idem sit simul in actu
et in potentia secundum idem".
Si le devenir doit être intelligible, et s'il ne l'est point par
soi (puisque considéré isolément, comme se suffisant, il serait
intrinsèquement contradictoire), son intelligibilité nécessaire,
comme "acte naissant", dépend donc d'une condition extrinsèque à
lui: "omne quod movetur ab alio movetur", J, MARÉCHAL,
S. J., "Le Problème de Dieu" d'après M. Edouard Le
Roy, Extrait de la Nouvelle Revue Théologique, mars-avril
1931, pp. 8 et 9.
Le devenir demande d'abord une raison d'être extrinsèque parce
qu'il est union successive du divers (ex.: ce qui est violet devient
rouge). Or l'union inconditionnelle du divers est impossible, car
des éléments de soi divers, ne peuvent de soi être unis (pr.
d'identité)", GARRIGOU-LAGRANGE, op. cit., p,
182,
[14] Ia q. 2, a. 3, 1a via; q. 3, a. 1, c.; In
VIII Phys., lect. 10. In IX Metaph., lect. 7 (ed.
CATHALA, p. 536, n. 1848); I C. Gent., c.
16; II C. Gent., c. 78.
[15] 1a 2ae, q. 75, a. 1, sed contra.
[16] Secundum S. Thomam, quidam Arabes sic contenderunt
nullam creaturam habere aliquam actionem in productione effectuum
naturalium; "ignis non calefacit, sed Deus igne... Sed haec
positio stulta est cum auferat rebus omnibus naturales operationes".
De Verit., q. 5, a. 9, ad 4. Cfr III C. Gent., c.
69; 1a, q. 53, a. 1; Script. in Sent., III, d.
1, q. 1, a. 4. Nonnulli etiam Cartesiani, ut Arnaldus
Geulincx et Nicolaus Malebranche, si non omnem activitatem, saltem
efficientiam creaturarum negaverunt. Quoad occasionalismum Arabum,
cfr G. SCHULEMANN, Das Kausalprinzip in der Phil. des
hl. Thomas v. Aq., in Beiträge zur Geschichte der Philosophie
des Mittelalters, Bd. 13, Heft 5, Münster i. W.,
1915, pp. 99-100. Quoad Cartesianos et etiam Leibniz,
cfr infra, t. II, Notae historicae, cap. IX, N. 3, I,
B et D.
[17] "Quidquid enim non est de intellectu essentialis
quidditatis, hoc est adveniens extra, et faciens compositionem cum
essentia". De Ente et Essentia, c. 5 (ed. M.-H.
LAURENT p. 141). "Non potest esse, quod ipsum esse sit
causatum ab ipsa forma vel quidditate rei...; ergo oportet, quod
omnis talis res, cujus esse est aliud a natura sua, quod habeat esse
ab alio" (p. 146).
[18] la, q. 2, a. 3, 3a via. - "Communis conceptio ex
sententia Philosophorum fuit quod ex nihilo nihil fiat". De
Potent., q. 3, a. 1, obj. 1.
"Omne quod gignitur, ex aliqua causa necessario gignitur".
ABAELARDUS, Theologia christiana, 1. 1, c. 2; 1.
V (P. L. 178, col. 1125 B. 1317 B, 1327 A,
B). - "Nulla enim omnino res est, quae seipsam gignit ut sit".
S. AUGUSTINUS, De Trinitate, 1. 1, c. 1, n. 1
(P. L. 42, col. 820). - "Sequitur nec posse aliquid a
nihilo fieri, nec etiam id quod magis perfectum est, hoc est quod plus
realitatis in se continet, ab eo quod minus". R.
DESCARTES, Meditationes de prima Philosophia, IIIa, n.
41 (ed. Ch. ADAM et P. TANNERY, t. 7, pp.
40-41).
[19] 1a, q. 3, a. 7. - "Quae secundum se diversa sunt,
non conveniunt in aliquod unum, nisi per aliquam causam adunantem
ipsa". Ia, q. 3, a. 7. - "Omne quod alicui convenit non
secundum quod ipsum est per aliquam causam convenit ei, ... nam quod
causam non habet, primum et immediatum est". II C. Gent., c.
15, init. - "Si aliquid invenitur in aliquo per participationem,
necesse est quod causetur in ipso ab eo cui essentialiter convenit".
1a, q. 44, a. 1. Cfr ibid. ad 1; 1a, q. 3, a. 7; I
C. Gent., c. 18, Amplius; c. 22, Amplius si esse.
[20] Aristoteles, ad creationem non attendens, illam definivit
relate ad mutationem: to kinetikon - e arké kinetiké - arké
kinéseos metaboles en etero. Metaph., 1. V, c. 2, 1013 a
24 sq.
[21] "Aliquid agere dicitur tripliciter. Uno modo formaliter,
eo modo loquendi quo dicitur albedo facere album... Alio modo
dicitur aliquid agere effective, sicut pictor dicitur facere album
parietem. Tertio modo per modum causae finalis, sicut finis dicitur
efficere movendo efficientem". 1a, q. 48, a. 1, ad 4.
[22] Fr. SUAREZ, op. cit., d. 18, s. 10, n.
6.
[23] I C. Gent., c. 73; de Pot., q. 2, a. 1;
1a, q. 115, a. 1; etc. - "Secundum hoc igitur quod aliquid
se habet ad bonum, secundum hoc se habet quod sit causa". In I De
Div. Nomin., cap. 1, lect. 3.
[24] la q. 89, a. 1. Cfr de Potent. q. 9, a. 1, ad
3.
[25] "Omne agens agit per suam formam". 1a, q. 3, a.
2. "Modus operationis consequitur formam quae est operationis
principium". III C. Gent., c. 58. Cfr I C. Gent.,
c. 43, Amplius, Virtus infinita; II C. Gent., c. 30,
Tertio vero; c. 47, Amplius, Principium.
[26] Cfr Th. DE REGNON, S. J., La Métaphysique
des causes. Paris, 1906, pp. 152-164.
[27] "Agens, inquantum est agens, non recipit aliquid; sed
inquantum agit motum ab alio, sic recipit aliquid a movente". 1a
2ae, q. 51, a. 2, ad 1. Cfr DE REGNON, o. c.,
pp. 157 sqq.
[28] ARISTOTELES, Phys., 1. III, c. 3,
202 a 13 sqq.
[29] "Idem actus secundum rem, est duorum secundum diversam
rationem agentis quidem, secundum quod est ab eo; patientis autem,
secundum quod est in ipso". In III Physic., lect. 5. Cfr
1a, q. 28, a. 3, ad 1; q. 45, a. 2, ad 2; 2a 2ae,
q. 90, a. 3. Th. DE REGNON, op. cit., pp. 164
sqq.
[30] "L'action, l'efficience, qu'est-elle, en quoi
consiste-t-elle?
Est-ce une sorte d'écoulement de la cause dans l'effet?
Evidemment non. Lorsque nous voulons nous élever à une conception
métaphysique, nous nous raccrochons à une image et nous nous
persuadons volontiers, que la netteté de la première répond à la
facilité avec laquelle nous nous figurons la seconde. Il faut se
défier de cette illusion. Puisque l'action, même corporelle, ne
modifie point l'agent, la causalité efficiente ne peut consister dans
un influx physique, qui passerait de la cause à l'effet.
Consiste-t-elle dans une sorte de communication par contact?
Certes, l'exercice de la causalité efficiente d'un corps sur un
autre, demande le contact... Mais le contact n'est pas l'action.
Il est la condition sine qua non de l'action, il n'en est pas la
raison formelle. Interrogeons le sens intime et la conscience. ...
Nous avons conscience que nous agissons. Qu'est-ce cet agir? Un
caractère est commun à ces formes diverses d'activité: une chose
qui n'était pas, est: par le fait de notre intervention, elle
devient. Faire qu'une chose qui n'était pas, soit, devienne,
c'est agir...
L'efficience, ainsi comprise, est applicable même à la création,
suivant ce mot de saint Thomas: "Remoto motu, actio nihil aliud
importat, quam ordinem originis secundum quod a causa aliqua procedit.
(1a, q. 41, a. I, ad 2)". Card. MERCIER, op.
cit., 41 p., chap. 2, par. 2. n. 231, pp.
468-469.
[31] "... reducens subjectum quod patitur, de potentia in
actum". III C. Gent., c. 69, in fine cap. - "Agens
agendo aliquid actu facit". De Pot., q. 3, a. 7, obj. 7.
[32] Cfr Th. DE REGNON, o. c., pp. 150 sqq.
[33] Cfr supra, p. 114.
[34] 1a, q. 3, a. 3, obj. 2 et ad 2; q. 4, a. 3;
q. 19, a. 2; I C. Gent., c. 49; II C. Gent., c.
45, c. 98, Dicunt ergo.
[35] "Non enim potest esse quod effectus sit potior quam
causa". 1a, q. 95, a. 1. "Effectus non potest extendi ultra
suam causam". I C. Gent., c. 43, Item, effectus. - Cfr
R. MARCHAL, S. J., De l'effet à la cause, in Revue
néo-scolastique de Philosophie, 22e ann., 1920, pp.
194-217.
[36] Cfr S. THOMAS, In I Poster. Analyt., lect.
5.
[37] V. REMER, op. cit., pp. 246-247.
[38] Aition legetai... eti os to telos touto d'esti to ou
éneka. ARISTOTELES, Metaph., 1. V, c. 2,
1013 a 33; Phys., l. II, c. 3, 194 b 33.
[39] Th. M. ZIGLIARA, O. P., Summa
Philosophica, Parisiis, 1893, t. I, Logica et Ontologia,
p. 512.
[40] "Finis, etsi sit postremus in executione, tamen est
primus in intentione agentis; et hoc modo habet rationem
causalitatis". 1a 210, q. 1, a. 1, ad 1.
[41] Quoad sensum vocabuli "intentionis" apud S. Thomam,
cfr H.-D. SIMONIN, O. P., La notion d'"intentio"
dans l'oeuvre de S. Thomas d'Aquin, in Revue des sciences
Philosoph. et théolog., t. 19, 1930, pp. 445-463.
[42] "Le terme d'une intention est une chose à réaliser.
Or, d'une part, réaliser quelque chose est le propre de la cause
efficiente; l'opération prend fin lorsque l'effet existe; l'effet
réalisé est le bout, le terme, la fin de l'opération. D'autre
part, l'être réalisé est précisément l'être à réaliser,
c'est-à-dire le terme de l'intention. Donc l'intention et
l'action se rejoignent dans un même terme. Ainsi la "fin" est le
noeud entre l'ordre intentionnel et l'ordre effectif, et par
conséquent appartient aux deux ordres. Dans l'ordre effectif, la
fin est le bout de l'opération, Finis in re; mais auparavant elle
était dans l'ordre intentionnel... le but de l'opération, finis
in intentione. Réalisée, cette fin est un "effet" qui reconnaît
une cause, car elle est obtenue par l'opération; à réaliser, elle
est une "cause", car elle détermine l'opération". Th. DE
REGNON, op. cit., pp. 367-368.
[43] Et revera "finis est causa causalitatis efficientis quia
facit efficiens esse efficiens; et similiter facit materiam esse
materiam et formam esse formam, cum materia non suscipiat formam nisi
propter finem, et forma non perficiat materiam nisi per finem. Unde
dicitur quod finis est causa causarum, quia est causa causalitatis in
omnibus causis". S. THOMAS, De Principiis naturae.
[44] "Sicut influere causae efficientis est agere, ita influere
causae finalis est appeti et desiderari". De Verit., q. 22,
a. 2.
[45] Non dicitur secundum suum esse "apprehensum", licet
bonitas non possit causare nisi sit apprehensa. Ergo "bonitas" est
fundamentaliter causalitas finis; "appeti" est formaliter causalitas
Finis; apprehensio bonitatis est conditio sine qua non ut Finis
"appeti" valeat. Quo sensu haec apprehensio requiratur, mox
dicendum est.
[46] Cfr p. 72.
[47] Cfr supra, p. 243.
[48] "Bonum dicitur diffusivum sui eo modo quo finis dicitur
movere". Ia, q. 5, a. 4, ad 2.
[49] Cfr J. PÉGHAIRE, C.S.Sp., L'axiome
"bonum est diffusivum sui" dans le néo-platonisme et le thomisme,
in Revue de l'Université d'Ottawa, II, 1932, Sect.
spéc., pp. 5-30.
[50] S. TONGIORGI, S. J., Ontologia,
Bruxellis, s. d., n. 299.
[51] Cfr card. MERCIER, op. cit., 4° p., chap.
2, par. 3, n. 242, pp. 492-496; Psychologie, t.
1, Louvain, 1923, pp. 54 sqq. - J. DE COSTER,
Le problème de la finalité, Louvain, 1887, pp. 45 sqq. -
H. APPELMANS, Cosmologiae elementa, Bruxellis,
1908, pp. 37 sqq. - D. NYS, Cosmologie, Louvain,
1918, t. 2, pp. 444 sqq, - J. LEMAIRE,
Cosmologia, Mechliniae, 1918, pp. 86 sqq. J. Th.
BEYSENS, Natuurphilosophie of Cosmologie, Amsterdam,
1910, pp. 253 sqq.; etc.
[52] Cfr GARRIGOU-LAGRANGE, Dieu, Paris,
1923, pp. 185 sqq. Le réalisme du principe de finalité
(Bibl. française de Philos., 2e série), Paris, 1932,
pp. 101-121.
[53] "Agens non movet nisi ex intentione finis; si enim agens
non esset determinatum ad aliquem effectum, non magis ageret hoc quam
illud. Ad hoc ergo quod determinatum effectum producat, necesse est
quod determinetur ad aliquid certum, quod habeat rationem finis". 1a
2ae, q. 1, a. 2. - "Omne agens agit propter finem; alioquin
ex actione agentis non magis sequeretur hoc quam illud, nisi in
casu". la q. 44, a. 4. - Cfr III C. Gent., c. 2.
[54] "Soit la chlorophylle et sa fonction, la fixation du
carbone. La cause est la chlorophylle, l'effet est cette fixation;
le rapport est d'efficience, l'ordre est chronologique,
irréversible; l'effet ne produira pas la cause: ce n'est pas de
l'effet que la cause tire sa réalité. Mais c'est de sa fonction
que la chlorophylle tire son intelligibilité. Quand la fonction est
éclairée, l'organe est expliqué. Je reconnais alors dans la
chlorophylle sa fonction, elle y est inscrite. L'idée de l'effet
est donc dans la cause. La cause est la réalisation de l'idée de
l'effet, et ce rapport de l'idée de l'effet à sa réalisation, à
son inscription dans la cause, définit la finalité". Fr.
VIAL, O. P., ap. Revue des sciences philosophiques et
théologiques, t. 19, 1930, p. 147.
[55] Cfr GARRIGOU-LAG RANGE, Dieu, pp.
334 sqq.
[56] 1a 2ae, q. 1, a. 2. Cfr III C. Gent., c.
2; IV C. Gent., c. 19; 1a, q. 59, a. 1; 1a, q.
80, a. 1; etc.
[57] "Le problème des causes finales a été énoncé sous
cette forme pittoresque: l'oiseau a des ailes et il vole.
Vole-t-il parce qu'il a des ailes ? Ou a-t-il des ailes pour
voler?
Dans la première alternative, les ailes sont des causes efficientes;
le vol est le résultat de leur action. Dans la seconde, les ailes
sont un moyen; le vol est un but.
Cette formule du problème n'est pas heureuse: elle fait croire que
les causes efficientes et les causes finales s'excluent, qu'il faut
opter pour les unes ou pour les autres. Or les partisans des causes
finales admettent, comme les mécanicistes, que l'évolution de la
nature est l'effet des causes actives; mais ils pensent que pour
déterminer celles-ci à produire leur oeuvre, il faut en outre, des
causes finales". Card. MERCIER, op. cit., n. 237,
p. 481.
[58] "Tout ce qui arrive ne vient pas seulement de quelque
part, mais va aussi quelque part.
Nous concevons comme nécessaire que la cause renferme avec la raison
du commencement, la raison aussi de la fin où tend la direction".
F. RAVAISSON, La Philosophie en France au XIXe
siècle, Paris, 1884, par. 36, p. 254.
"La causalité de l'idée ou causalité finale n'est pas
adéquatement distincte de la causalité efficiente, elle ne s'exerce
pas à part de celle-ci: elle la complète en lui ajoutant une
direction". A. VALENSIN, S. J., Atravers la
Métaphysique, Paris, 1925, p. 201.
[59] Natura ab Aristotele definitur: Arké tis tou kineistai
en o iparkei trótos kat aito. Physic., 1. II, c. 1, 192
b 21-22. - "Natura est principium motus et quietis in eo in quo
est". S. THOMAS, Phys., l. I, lect. 1; 1. II,
lect. 1; IV Sent., d. 43, q. I, a. 1, sol. 3; IV
C. Gent., c. 35; la, q. 29, a. 1, ad 4; q. 115,
a. 2; la 2ae, q. 10, a. 1; 38, q. 2, a. 1; etc.
[60] In II Phys., lect. 13-14; de Ente et
Essentia, c. 1 (ed. M.-H. LAURENT, p. 29); IV
Sent., d. 33, q. I, a. 1; d. 43, q. 1, a. 1,
sol. 3; 1a 2ae, q. 109, a. 1; 3a, q. 28, a. 1, ad
4; q. 75, a. 4; etc.
[61] III Sent., d. 22, q. 3, a. 2; IV C.
Gent., c. 35, 41; In II Phys., lect. 2; la, q.
29, a. 1, ad 4; 3a, q. 2, a. 1.
[62] Cfr p. 72.
[63] 3a, q. 55, a. 1; q. 77, a. 1, ad 1; de
Pot., q. 6, a. 1, obj. 2; etc.
Haec determinatio et ordinatio activitatis, quae est naturalis
appetitus ex specifica natura resultans, etiam tamquam quaedam lex
naturalis in sensu "regulae et mensurae actuum" a S. Thoma sumitur
(III C. Gent., c. 114). Tali sensu dici potest sicut lex
moralis, (quae est regula et mensura actuum humanorum), quaedam
participatio legis aeternae divinae (1a 2ae, q. 91, a. 2, ad
3).
[64] Cfr p. 228.
[65] Quo sensu rejiciendus est "contingentismus", secundum
quem activitas naturalis nullae stabili legi subjici posset quia
unaquaeque res singulari activitate spontanea praeditur. Ita jam Em.
BOUTROUX, De la contingence des lois de la nature, Paris,
1895, pp. 20-26; ita etiam M. BLONDEL,
L'action, Paris, 1893, p. 396, et praesertim Ed. LE
ROY Essai sur la notion de miracle, in Annales de Philosophie
chrétienne, 4e série, t. 3, déc. 1906, p. 231.
[66] Cum etiam causa prima speciali modo intervenire possit, ex
parte naturae nihil miraculi possibilitati opponitur. Cfr A. VAN
HOVE, La doctrine du miracle chez saint Thomas et son accord avec
les principes de la recherche scientifique, Bruges-Paris,
1927, pp. 67 sqq., 160 sqq.
[67] Aliud est finem extrinsecum in genere admittere, aliud in
casu particulari quisnam sit finis indicare, quod saepesaepius fieri
nequit.
[68] 1a, q. 44, a. 4.
[69] "Casus accidit in his quae sunt praeter aliquid... Cum
aliquid fit extra naturam in operationibus naturae, puta cum nascitur
sextus digitus,... dicimus... quod est a casu". In II
Physic., lect. 10.
"Ajoutons qu'il y a lieu de distinguer entre le hasard, casus,
automaton, et la fortune, tike, bonne ou mauvaise, heureuse ou
malheureuse. On attribue au hasard l'événement qui n'est pas
compris dans les intentions de la nature, "accidit praeter intentionem
naturae", on attribue plus spécialement à une chance heureuse ou
malheureuse, eufortunium vel infortunium, l'événement qui est en
dehors des prévisions et des intentions d'une cause consciente et
volontaire". Card. MERCIER, op. cit., n. 247, p.
512.
[70] "Il (le hasard) est un produit de rencontre de plusieurs
causes intentionnelles, soit volontaires, soit naturelles". Card.
MERCIER, ibid.
A. COURNOT (1801-1877) hanc causarum "fortuitam
coincidentiam" speciatim examinavit; admisit talem coincidentiam etiam
in phenomenis determinismo stricte subjectis. Quare, ratione hujus
"casus" imprevisibilis, scientiae explicationem universi totalem et
adaequatam construere nequeunt. Quoad quaedam Cournot ab Aristotelis
dictis non longe abest. (Cfr G. MILHAUD, Etudes sur
Cournot, Paris, 1927). Alii tamen in oppositione inter ideas
Cournot et Aristotelis insistunt. (Ita G. LECHALAS, Le
hasard, ap. Revue néo-scolast., 10e année, 1903, pp.
148-164; F. MENTRÉ, Pour qu'on lise Cournot,
Paris, 1927).
Doctrinam Aristotelis breviter et distincte exposuit A.
MANSION, La notion de nature dans la Physique
aristotélicienne, ap. Annales de l'Institut Supérieur de
Philosophie, Louvain, 1912, pp. 551 sqq.
[71] "Lorsqu'il se produit une coïncidence des causes, la
résultante (ou plutôt le résultat) qui en est l'effet, n'a pas
besoin d'autre explication, si ce n'est que deux séries de
phénomènes se sont rencontrées et ont concouru à la produire...
Si par exemple en passant dans une rue, je vois une pierre qui se
détache et tombe à côté de moi, je ne m'en étonnerai pas; et le
phénomène s'explique suffisamment à nos yeux par la loi de la chute
des corps, loi dont l'effet s'est rencontré avec l'effet d'une loi
psychologique, qui m'a fait passer par là". P. JANET, Les
causes finales, Paris, 1876 (20 édit., 1882), 1.
I, c. 1.
[72] "Le hasard n'est donc qu'une absence d'explication; et
vouloir l'étendre à tout, dire qu'il a produit fordre, c'est dire
qu'il y a des effets sans causes, que le plus sort du moins, l'ordre
du désordre, le supérieur de l'inférieur, c'est soutenir que
l'accidentel précède l'essentiel, que l'essentiel est un vain mot
(négation du principe d'identité) et que par suite le réel n'est
pas intelligible". GARRIGOU-LAGRANGE op. cit., p.
324.
[73] "Le modèle extérieur est une cause éloignée qui agit
non sur la statue, mais sur le statuaire; son rôle est de préparer
l'artiste à se former le type intérieur qui doit être la véritable
cause exemplaire de la statue". Th. DE REGNON, La
Métaphysique des causes, Paris 1906, p. 304.
[74] "Sicut dicit Augustinus in Lib. LXXXIII Quaest.
(qu. 46), ideas latine possumus dicere species, vel formas, ut
verbum ex verbo transferre videamur.
Forma autem alicujus rei potest dici tripliciter.
Uno modo a qua formstur res, sicut a forma agentis procedit effectus
formatio. Sed quia non est de necessitate actionis ut effectus
pertingant ad completam rationem formae agentis, cum frequenter
deficiant, maxime in causis aequivocis, ideo forma a qua formatur
aliquid, non dicitur idea vel forma.
Alio modo dicitur forma alicujus secundum quam aliquid formatur; sicut
anima est forma hominis, et figura statuae est forma cupri; et quamvis
forma, quae est pars compositi, vere dicatur esse illius forma, non
tarnen consuevit dici ejus idea; quia videtur hoc nomen "idea"
significare formam separatam ab eo cujus est forma.
Tertio modo dicitur forma alicujus illud ad quod aliquid formatur; et
haec est "forma exemplaris", ad cujus similitudinem aliquid
constituitur; et in hac significatione consuetum est nomen "ideae"
accipi, ut idem sit idea quod forma quam aliquid imitatur". De
Verit., q. 3, a. 1. Cfr 18, q. 15, a. 1.
[75] Quo sensu Aristoteles (Metaph., 1. V, c. 2,
1013 a 27 sqq.) exemplar ad causam formalem (distinguendo
alteram intrinsecam, alteram extrinsecam) reduxerit, faciliter
intelligitur. Cfr S. THOM., comm. in h. loc., lect. 2
(ed. CATHALA, pp. 254-255, n. 764).
[76] De Verit., q. 3, a. 1.
[77] De Verit., q. 3, a. 1.
[78] Cum tamen exemplar qua tale ad exemplatum perfecte
producendum ordinatur, aliquam rationem causae finalis de se includit.
Ita intelligitur III C. Gent., c. 19: "Perfectio imaginis
(i. e. reproductionis seu exemplati) est ut repraesentet suum
exemplar per similitudinem ad ipsum; ad hoc enim imago instituitur.
Sunt igitur res omnes propter divinam similitudinem consequendam,
sicut propter ultimum finem".
[79] "Ad productionem alicujus rei ideo necessarium est
exemplar, ut effectus determinatam formam consequatur. Artifex enim
producit determinatam formam in materia propter exemplar ad quod
inspicit; sive illud sit exemplar ad quod extra intuetur, sive sit
exemplar interius mente conceptum". 1a. q. 44, a. 3. Cfr
II, q. 15, a. 1; q. 45, a. 6; 3; 3a, q. 78, a.
2; de Verit., q. 3, a. 2.
[80] "Cum enim res naturaliter intendant similitudinem in res
generatas inducere, oportet quod ista intentio ad aliquod principium
dirigens reducatur, quod est in finem ordinans unumquodque. Et hoc
non potest esse nisi intellectus, cujus sit cognoscere finem et
proportionem rerum in finem. Et sic ista similitudo effectuum ad
causas naturales reducitur, sicut in primum principium, in intellectum
aliquem". In 1 Metaph., lect. 15 (ed. CATHALA, p.
81, n. 233). Cfr 1a, q. 44, a. 3.
"Toute cause efficiente, complètement cause d'un effet, est
nécessairement une nature intelligente qui contient en elle-même son
effet à l'état d'idée, avant de la produire hors delle-même à
létat concret et matériel". Th. DE REGNON, op. cit.,
p. 298.
[81] Aliis verbis, quaeque cooperans causa, est causa totalis
cujusdam partis effectus. Quae mera coordinatio omnino distinguenda
est a coordinatione cum essentiali subordinatione conjuncta, in qua
(ut infra patebit) quaeque causa est partialis causa totius effectus.
[82] I Sentent., d. 37, q. 3, a. 3. -
"Impossibile est quod duae causae completae sint immediatae unius et
ejusdem rei. Quod patet in omni genere causarum: quia una est forma
proxima unius rei, et unum est proximum movens, licet possint esse
plures motores remoti. Nec habet instantiam de pluribus trahentibus
navim; quia nullus eorum est perfectus motor, quum virtus
uniuscujusque ait insufficiens ad movendum; sed omnes simul sunt loco
unius motoris, inquantum omnes virtutes aggregantur ad unum motum
faciendum". 1a, q. 52, a. 3.
[83] "Quidquid est causa causae, oportet esse causam
effectus". De Verit., q. 6, a. 2; 1 a 2ae, q. 79, a.
1, obj. 3.
[84] L. BILLOT, De Ecclesiae sacramentis, t. I,
Romae, 1915, pp. 57-58.
[85] De Verit., q. 27, a. 4; In IV Sent., d.
1, q. I, a. 4, ad quaest. 2; II C. Gent., c. 21;
la, q. 45, a. 5; 3a, q. 62, a. 1, ad 2; q. 62,
a. 4.
[86] De Verit., loc. cit. - Cfr Th. DE REGNON,
op. cit., pp. 468-504.
[87] De Verit., loc. cit.
[88] 1a, q. 45, a. 5.
[89] Nam omne instrumentum "non perficit instrumentalem actionem
nisi exercendo actionem propriam; scindendo enim facit lectum". 3a,
q. 62, a. 1, ad 2.
[90] De Pot., q. 3, a. 7, ad 7; 3a, q. 62, a.
4. - S. Thomas virtutem instrumentalem aliquando vocavit
intentionem, intentionem fluentem, quia haec virtus "non habet esse
completum in natura, sed est quid incompletum in genere entis; quod
patet ex hoc quod instrumentum movet in quantum movetur. Motus autem
est actus imperfectus...". (De Veritate, q. 27, a. 4, ad
4). Ita in IV Sent., d. I, q. 1, a. 4, ad quaest.
2, c. et ad quaest. 4, c.; De Pot., q. 5, a. 1, ad
6. In sequentibus operibus vocem "intentionem" in tali sensu non
amplius adhibuit. Ita De Malo, q. 4, a. 1, ad 15 et 16;
a. 3, c.; S. Theol., Ia, q. 43, a. 6, ad 4
(causalitas sacramentorum); q. 67, a. 3, c. (praesentia
luminis in aere); q. 105, a. 5 c. (concursus divinus);
2a' 2ae, q. 171, a. 2, c. (lumen); 3a, q. 62, a.
3 et 4; q. 63, a. 2 (sacramenta); Compendium theolog.,
c. 130 (lumen); In Rom., c. 5, lect. 3 (semen). Cfr
H. D. SIMONIN, O. P., La notion d' "intentio" dans
l'oeuvre de saint Thomas d'Aquin, in Revue des sciences philos.
et théolog., t. 19, 1930, pp. 448-451.
[91] Cfr L. BILLOT, o. c., pp. 62-63.
[92] Cfr A. DE CONINCK, Creari et moveri
convertuntur, ap. Collectanea Mechliniensia, t. 17 (novae
seriei t. 2), 1928, pp. 654-655: "De hoofdoorzaak
dan geeft door haar eigen werking aan de hulpoorzaak de aanvulling, de
stuwing die deze noodig heeft; daardoor bepaalt en beperkt ze de
activiteit van 't werktuig, en richt deze, desnoods in verband met de
werking van andere werktuigen, op een doel dat haar, hoofdoorzaak,
eigen is...
Anderzijds... hangt deze (de hoofdoorzaak), in haar werking, van
haar werk tuig af. Dit laatste heeft, onafhankelijk van de
hoofdoorzaak, in zijn substantieele en bijkomstige volmaaktheid, iets
eigens, dat de hoofdoorzaak niet heeft en waar van deze zich bedient om
in haar eigen ontoereikendheid te voorzien".
Notio causae principalis in ordine supernatucali etiam Deo
applicatur, analogice tamen. Nullam enim insufficientiam qua
imperfectionem in Deo indicat. Attamen, qua causa principalis, tunc
Deus libere instrumento utitur (v. gr. in sacramentis, in miraculis
quae sancti perficiunt). Et ideo sedulo distinguantur in Deo
causalitas prima creatrix et, in ordine supernaturali, causalitas
principalis.
[93] 3a, q. 62, a. 1.
[94] 3a, q. 62, a. 4, ad 1.
[95] 3a, q. 62, a. 5.
[96] L. BILLOT, o. c., p. 58.
[97] IV Sentent., d. 1, q. 1, a. 4, ad quaest. 1.
[98] O. c., pp. 116 sqq.
[99] Causalitas moralis, quae efficiens est (est id a quo est
motus, ut a precante, suadente, benemerito), a finali causa
distinguatur. Haec movet tamquam id cujus gratia seu propter quid est
motus.
Sed notetur qua ratione causa moralis sit efficiens: "Quia qui
jubet, vere efficit in eo cui jubet; obligationem ex qua sequitur
agendi necessitas; quia qui suadet auf consilium dat, vere efficit in
eo quem suadet, notitiam vel considerationem rationum ex quibus postea
ille ad agendum se determinat. Quare, causa efficiens ibi non sunt
rationes objectivae quarum intuitu ponitur actus, sed est ipse
persuasor qui id agit ut tales rationes in considerationem veniant n.
(L. BILLOT, o. c., p. 60). Istae vero rationes
objectivae per modum causae a finalis s agunt, scil. bonitate vel
dignitate vel qualitate inspectis.
Errant ergo qui, ut J.-B. FRANZELIN, S. J. (De
Sacramentis in genere, thes. 6, n. II, Romae, 1888, p.
59) post J. LUGONEM, S. J. (De Sacram. in genere,
disp. 4, sect. 4, n. 33, Parisiis, Vivès, 1869,
Disputationes scholasticae et morales, t. 3. p. 288), hoc
ultimo modo moralem causam intelligentes, illam tamen efficientem
vocant.
[100] 1a, q. 22, a. 2, ad 1 et ad 2; la, q. 45,
a. 5.
[101] 1a, q. 13, a. 5, ad 1.
[102] "Aliquid potest dici causa per accidens alterius
dupliciter. Uno modo ex parte causae; quia scilicet illud quod
accidit causae, dicitur causa per accidens, sicut si album dicatur
causa domus. Alio modo ex parte efectus, ut scilicet aliquid dicatur
causa per accidens alicuius, quod accidit ei quod est effectus per se.
Quod quidem potest esse tripliciter. Uno modo quia habet ordinem
necessarium ad effectum; sicut remotio impedimenti habet ordinem
necessarium ad effectum... Alio modo, quando accidens habet ordinem
ad effectum, non tamen necessarium, nec ut in pluribus, sed ut
paucioribus, sicut inventio thesauri ad fossionem in terra. Et hoc
modo fortuna vel casus dicuntur causae per accidens. Tertio, quando
nullum ordinem habent, nisi forte secundum aestimationem; sicut si
quis dicat se esse causam terraemotus, quia, eo intrante domum,
accidit terraemotus". In V Metaphys., lect. 3 (ed.
CATHALA, pp. 260-261, n. 789).
[103] Cfr supra, p. 246.
[104] In ordine finalitatis ergo finis ultimus est ad fines
intermedios sicut, in ordine efficientiae, causa prima ad causas
secundas. Sicut causa secunda est vere causa efficiens, ita finis
intermedius vere finis est a propter se appetibilis u, sed dependenter
a fine ultimo. Quae omnia infra evolventur.
[105] Cfr supra, pp. 54-55.
[106] "Multipliez les causes intermédiaires jusqu'à
l'infini: vous compliquez l'instrument; mais vous ne fabriquez pas
une cause; vous allongez le canal: vous ne faites pas une source...
prétendre, au contraire, que le nombre infini des intermédiaires
peut nous dispenser de trouver une première cause, c'est dire qu'un
pinceau peut peindre tout seul, pourvu qu'il ait un très long
manche. La longueur du manche n'y fait rien, ce qui importe, c'est
la main". A.-D. SERTILLANGES, Les Sources de la
croyance en Dieu, Paris, 1913, p. 65.
[107] "Geen eindige of oneindige reeks van zgn. instrumentale
oorzaken die niet vanzelf zijn, vermag door haar aaneengeschakelde
essentieele bestaansarmoede rekenschap te geven van het werkelijk zijn
der dingen". WELSCHEN, O. P., Rede ter aanvaarding van
het bijzonder hoogleeraarsambt in de Rijksuniversiteit te Leiden, den
4 November 1925.
[108] S. Thomas tamen saepe creaturam (qua causam secundam)
vocat "instrumentum" causae primae. Tunc autem vocem "instrumenti"
in sensu latiore sumit. "Omnia moventia, quae sunt in mundo,
comparantur ad primum movens, quod est Deus, sicut instrumenta ad
agens principale". I C. Gent., c. 44. Cfr de Pot., q.
3, a. 7, ad 7; 1a 2ae, q. 1, a. 2.
[109] "La cause première n'est pas dans la série à
expliquer, y jouissant d'une priorité temporelle ou d'une
antériorité numérique quelconque. Que les séries empiriques soient
finies ou infinies, peu importe à la preuve de Dieu. Il ne s'agit
nullement de compter, de supputer les causes, en vue d'arriver à un
numéro un, expliquant les suivants parce que Premier dans le même
ordre univoque. Transcendante dans l'être transcendantal, la cause
première est première parce qu'elle est, sans restriction; elle est
absolument, elle est l'être absolu, indépendant de tout, en tout,
pour tout". N. BALTHASAR, Le problème de Dieu d'après
M. Le Roy, in Revue néo-scolastique de Philos., 33"
année, 1931, p. 343.
[110] "Wanneer een geschapen oorzaak iets voortgebracht heeft,
breken alle werkelijke banden af die het gewrocht met zijn oorzaak
verbonden; de rijpe vrucht zal het geslacht der planten voortzetten,
al is de moederplant verdroogd... Zoo gaat het niet met de werken
van Gods liefde en almacht. Deze kunnen van hun oorzaak niet
afgescheiden worden". Maurits DE BASTS, 't Lied des
Levens, Gent, 1920, p. 89.
[111] "Je sais que Dieu m'a créé, et je crois avoir
aperçu le Fond de cette vérité banale. Son évidence m'est
devenue tellement familière qu'à la méditer, plus un frisson ne
s'éveille en moi. Je sais que je suis créé comme je sais de quel
nom an m'appelle et je passe aussitôt à des réflexions plus
inédites, à des conclusions plus actuelles. Dieu m'a créé,
c'est là une histoire déjà ancienne, un événement classé,
daté, et dont chaque jour qui passe m'éloigne davantage. Jadis
j'ai passé du néant à l'être, et je suis; voilà tout. Que
peut-on tirer d'émouvant de-cette philosophie rudimentaire!
Trop rudimentaire vraiment! Ma création n'est pas un incident qui
jadis a eu lieu, c'est une réalité permanente. Je suis créé, au
sens actuel du mot, c'està-dire que mon être, comme tel, a Dieu
pour cause. L'être ne se donne pas à un sujet, qui le
conserverait, comme une aumône; car le sujet n'est pas sans
l'être; et la création est la loi perpétuelle de mon existence,
non seulement l'ébranlement initial de ma vie. Ce n'est pas pour
commencer d'être que j'ai besoin des mains créatrices; c'est pour
être, tout simplement, et le temps n'y fait rien. L'habitude
d'être ne peut jamais devenir solide en moi. Après des siècles mon
essence demeure aussi incapable d'exister par elle-même qu'à la
veille du jour où j'ai commencé, par Dieu, de ne plus être rien.
On s'imagine parfois que l'existence nous a été donnée comme un
cadeau, fait une fois pour toutes, et qui n'appellerait en nous que
de la reconnaissance à l'égard d'un bienfaiteur. Un jour,
pense-t-on, Dieu nous a fait présent de l'existence, et, comme
le mendiant comblé et devenu riche, nous sommes propriétaires des
dons d'autrui. Mais la création est en réalité une éternelle
dépendance, toujours actuelle. Mon être dépend de Dieu comme
l'écho dépend de la voix et comme le reflet dépend de la lumière.
Et la loi suprême de ma nature c'est donc l'obéissance souple et
totale à l'égard de mon principe. Opus manuum tuarum: je suis
toujours entre ses doigts.
Comme entre les mains du potier, qui pétrit l'argile à sa guise.
et comme entre les doigts du tisserand, qui conduit le fil suivant ses
vues, et comme entre les mains du jardinier, qui taille et coupe les
rameaux immobiles et met son esprit et son idée dans les arbres qui
sont à lui.
Il y a tout au fond de mon âme un point singulier, que je puis
toujours atteindre et qui est en acquiescement à toute l'oeuvre
divine. Mon être est un être reçu, et il le sait, puisqu'il est
conscient, capable de se connaître. Aussi la docilité est la trame
même de toutes les vertus; elle est la respiration de ma vie
surnaturelle, et il n'y a pas d'autre mal que de refuser de
dépendre. Refuser de dépendre c'est pour la créature, dans la
mesure de ses moyens, se jeter dans la mort, comme l'écho qui
s'anéantirait à l'heure précise où refusant de répéter ce que
l'on crie, il renoncerait à être un écho et cesserait d'être
lui-même". Pierre CHARLES, S. J., La prière de
toutes les heures (Museum Lessianum, sect. ascétique et mystique,
nº 1), première série de trente-trois méditations, Bruges,
1922, pp. 97-99.
[112] "La destruction ininterrompue de la matière par sa
transformation en éléments plus simples et en énergie radiante, doit
avoir eu un commencement qui ne peut être que la création directe;
sinon sa formation a dû être précédée d'une création d'énergie
radiante d'une longueur d'onde inférieure à 1,3x
10e(-15), laquelle peut se concentrer en protons, en électrons
et grouper ceux-ci en atomes". J. VAN MOLLÉ, Les
théories physiques, Malines, 1930, p. 387.
[113] Initium autem talis individui humani omnibus perspicuum
est; atque, probata animae spiritualitate, animam "creari" haud
aegre quis admittet. Ita etiam Deum esse probatur.
[114] "Que l'univers physique soit fini, nous le croyons avec
saint Thomas en ses dernières années et avec beaucoup d'autres;
mais la thèse n'est pas sans contradiction et sans objection
possible. Et enfin le système universel supposé clos et fini est-il
régi universellement et uniquement par la loi de la dégradation de
l'énergie? Rien n'est moins sûr. Quand le balancier descend, sa
loi de chute se calcule, et en portant à l'absolu les effets de cette
loi, an pourrait dire: il sera dans tant de jours au centre de la
terre. On aurait oublié que la bille ou la lentille est reliée à un
fil, et qu'après la loi de chute, une autre loi, une loi
d'ascension va la ressaisir. Qui sait s'il n'y a pas ainsi une
descente et une remontée, une systole et une diastole du monde, en
dépendance d'une loi supérieure que nous ne connaissons pas? Ces
retours cycliques à l'image des saisons hanteront toujours la pensée
des hommes; contre eux, à ce niveau de généralité, la science ne
peut rien, et puisque la métaphysique les permet, la question
demeure". A.-D. SERTILLANGES, Somme Théolog.,
édit. de la Revue des Jeunes, 1a, qq. 44-49, La
création, appendice II, p. 263. (Paris, 1927).
[115] Cfr 1a, q. 3-26.
[116] Cfr supra, pp. 128-129.
[117] "Et certe id, quo majus cogitari nequit, non potest
esse in solo intellectu. Si enim vel in solo intellectu est, potest
cogitari esse et in re; quod majus est. Si ergo id, quo majus
cogitari non potest, est in solo intellectu: id ipsum, quo majus
cogitari non potest, est, quo majus cogitari potest. Sed certe hoc
esse non potest. Existit ergo procul dubio aliquid, quo majus
cogitari non valet, et in intellectu et in re". S. ANSELMUS
CANTUARIENSIS, Proslogion, c. 2 (ed. Franc. Sal.
SCHMITT, O. S. B., in Florilegium Patristicum,
Bonnae, 1931, p. 11). Cfr ibid., c. 3 (p. 12).
Idem "argumentum ontologicum" a Cartesio propositum huc redit: quod
clare et distincte intelligimus pertinere ad alicujus rei claram et
immutabilem naturam, sive essentiam, sive formam, id potest de illa
re cum veritate affirmari; sed postquam satis accurate investigavimus
quid ait Deus, clare et distincte intelligimus, ad ejus veram et
immutabilem naturam pertinere ut existat". R. CARTESIUS,
Méditation cinquième (éd. Ch. ADAM et P. TANNERY,
t. 9, Méditations et Principes, Paris, 1904, pp.
52-55).
[118] Cfr supra, pp. 41-42.
[119] "Invenimus enim in rebus quaedam quae sunt possibilia
esse et non esse; cum quaedam inveniantur generari et corrumpi, et per
consequens possibilia esse et non esse. Impossibile est omnia quae
sunt talia, semper esse; quia quod possibile est non esse, quandoque
non est. Si igitur omnia sunt possibilia non esse, aliquando nihil
fuit in rebus. Sed si hoc est verum, etiam nunc nihil esset; quia
quod non est, non incipit esse nisi per aliquid quod est". 1a. q.
2, a. 3, tertia via.
[120] Cfr Quaest. Quodl. VIII, a. 1.
[121] BOETHlUS, De consolatione Philosophiae, V,
prosa 6 (P.L. 63, col. 858 A).
[122] Tempus enim est numerus seu mensura motus secundum prius
ac posterius.
[123] ARISTOTELES, Metaph., l. 12, c. 9,
1074 b 34.
[124] "Sicut enim pars connumerata non est aliquid majus quam
totum quia ipsa pars in toto includitur, ita etiam quodcumque bonum
connumeratum Deo non facit aliquid augmentum bonitatis, quia non est
bonum nisi per hoc quod participat bonitatem divinam". In I
Ethic., lect. 9. - "In particularibus bonis duo sunt meliora
quam unum; sed ei quod est essentialiter bonum, non potest fieri
aliqua additio bonitatis". 1a, q. 103, a. 3, ad 3. -
"Ratio illa procedit de optimo simpliciter, per cujus participationem
omnia sunt bona, unde ex nullius additione fit melius; sed in aliis
bonis universaliter verum est quod quodlibet bonum ex additione alterius
fit melius". 1a 2ae, q. 34, a. 3, ad 2.
[125] "Deus non solum dat formas rebus, sed etiam conservat
eas in esse, et applicat eas ad agendum et est finis omnium
actionum". 1a, q. 105, a. 5, ad 3. Cfr III C.
Gent., c. 67; de Pot., q. 3, a. 7.
[126] "Sic igitur intelligendum est Deum operari in rebus,
quod tamen ipsae res propriam habeant operationem". 1a, q. 105,
a. 5. - "Una actio non procedit a duobus agentibus unius ordinis,
sed nihil prohibet quin una et eadem actio procedat a primo et secundo
agente". Ibid., ad 2.
[127] "Cum ipse actus liberi arbitrii reducitur in Deum sicut
in causam, necesse est ut ea quae ex libero arbitrio fiunt, divinae
providentiae subdantur". 1a, q. 22, a. 2, ad 4.
"Deus movendo causas voluntarias, non aufert quin actiones earum sint
voluntariae, sed potius hoc in eis facit". 1a, q. 103, a.
5. Cfr De Malo, q. 3, a. 2, ad 4; q. 6, a. 1, ad
3; q. 16, a. 8; de Verit., q. 22, a. 8; a. 9; q.
24, a. 14; I C. Gent., c. 68; III C. Gent., c.
70, 89, 90, 91, 94, 148; 1a, q. 19, a. 8;
q. 83, a. 1, ad 3; q. 103, a. 5-8; q. 105, a.
4; q. 106, a. 2; 1a 2ae, q. 10, a. 4, ad 1 et 3;
q. 109, a. 1.
[128] Ergo patet quomodo quaestio de malo morali, relate ad
Deum, solvi debet. Actio libera hominis, sicut omnia quae
creantur, modo infinite perfecto in Deo existit. Malum autem, cum
sit carentia boni et privatio perfectionis, semper prae se fert causam
materialem, scil. subjectum in quo est, cui inhaeret, quod in se
bonum est sed malum fit in quantum a bono privatur. Malum qua tale in
Deo reperiri nequit, quia est privatio, dum Deus positive est esse;
neque ens posset esse pure et totaliter malum, malum substantiale,
quia privatio omnis perfectionis omnem realitatem et cuncta entia
excludit. Actio mala, in quantum actio, est realiter bona; qua
privatio perfectionis debitae, est mala; perfectio quae ei modo finito
competit (realitas, esse, bonum), et Deo creatori inest, sed modo
infinito; Deus autem, cum perfectione sit infinitus, omnem
perfectionis carentiam expellit (carentiam realitatis, entis, boni)
et esse nequit ratio (efficiens, finalis, exemplaris) privationis,
quae actionem moralfiter malam afficit.
[129] "On mesure la portée d'une doctrine philosophique à la
variété des idées où elle s'épanouit et à la simplicité du
principe où elle se ramasse". H. BERGSON, Préface écrite
pour les pages choisies de G. TARDE, publiées dans la
collection "Les grands philosophes", Paris, Michaud, 1909;
cit. in J. CHEVALIER, Bergson, (coll. "Les Mahres de
la Pensée française"), Paris, 1928, p. 68.
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