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[1] Paul Valéry, Variétè V, Paris, Gallimard, 1925,
Paris.
[2] D'après un manuscrit anonyme, la Conversatio philosophorum,
cité par Valentinelli, Bibliotheca Maruscripta ad S. Marci
Vennetiarum, Venise, 1868-1873 (6 vol.) Cf. t. V.
p. 157. Valentinelli date la Conversatio de 1475.
[3] Lenglet-Dufresnoy, Histoire de la Philosophie Hermétique,
Paris, 1742, t. I, p. 144.
[4] Dictionnaire Mytho-hermétique, Paris, 1758, p. 426
[5] Berne, 1545.
[6] Venise, 1546.
[7] Historia Ecclesiastica, 1285.
[8] Dictionnaire Mytho-hermétique, Paris,1758, s.v.
Lulle.
[9] Histoire de la Magie, Paris, 1860, pp 228 ss.
[10] Cinq Traités d'Alchimie, traduits par Albert Poisson,
Paris, 1890. Cf. notice sur Lulle, p. 25.
[11] Cornelii Agrippae Commentarii, Salingiaci, 1538.
[12] Opera Omnia Lulli, Mayence, 1731-1741 (10 vol.
dont deux (7 et 8) ne furent jamais publiés).
[13] Anvers, 1643-1882. Cf. juin t. V Anvers, pp.
707-709.
[14] Leçons sur la Philosophge chimique, Paris, 1878, p.
36.
[15] La vie et les oeuvres du Raymond Lulle historique ne sont pas
notre sujet. Nous renverrons donc aux meilleurs ouvrages parus sur la
question. La plus complète biographie nous paraît etre : E.
Allison Peers, Ramon Lull, a biography, Londres, 1929;
l'auteur rejette en deux pages les ouvrages apocryphes de L. (pp.
405-407). M. Probst a donné une étude devenue classique
sur « Caractere et Origine des idées du Bienhereux Raymond Lulle
» Toulouse, 1912. M. Jean Henri Probst se contente lui
aussi de mentionner, en la repoussant la légende d'un L. alchimiste
(p. 169). Citons enfin l'excellente et longue notice du P.
Ephrem Longpré dans le Dictionnaire de Théologie Catholique,
Paris 1926, tome IX, col. 1111. On trouvera une bonne
bibliographie dans Probst, op. cit. in fine.
[16] Ramon Lull considerado como alquimista, Barcelone, 1870.
[17] Paris, 1625.
[18] Vindiciae Lullianae, Avignon, 178,7 (4 vol.). Cf.
t. I, pp. 437-8-9.
[19] In Tripus Aureus, Francfort, 1618 (réédité en
1677), p. 535. John Read (Prelude to Chemlstry,
Londres, 1936) remarque plaisamment que le prétendu portrait de
Cramer, en tête du Tripus Aureus a été utilisé en 1624 par
le même editeur pour représenter... Thomas d'Aquin!
[20] Cf. A.B. Waite, Lives of Alchemystical Philosophers,
Londres, 1888, pp.82 ss. qui utilise, pour établir cette
dernière précision un manuel classique de numismatique, confirmé par
nos proches recherches. L'argument tiré par plusieurs auteurs et
notamment par Probst, op. cit. p. 170 de la mention d'un
«Robert roi d'Angleterre» dont l'histoire n'aurait pas retenu le
nom paraît sans valeur. Car Robert est présenté dans tous les
textes de Lulle que nous avons eus sous les yeux comme roi d'Ecosse
(et non d'Angleterre). Or Robert Bruce (Ou Robert I)
(1274-1329) était bien roi d'Ecosse à l'époque du
prétendu voyage de L. à Londres. Seul Denys Zachaire, suivi
par Dom Pernety (op. cit. p. 426) parle d'une lettre de L.
à «Robert roi d'Angleterre».
[21] Gustave Naudé, Apologie... Op. cit., p. 374. Le
mythe de l'alchimiste procurant au souverain l'or dont il frappera
55 monnaie se retrouve souvent au cours de l'histoire. Son
fondement véritable est peut-itre l'intérêt que quelques princes
manifestèrent incontestablement pour le grand-oeuvre. Parmi ces
derniers, citons, à titre d'exemples, Rodoîphe Il
d'Allemagne, Ferdinand III et Léopold Ier ainsi que
l'électeur de Saxe Auguste, les rois danois Christian IV et
Frédéric III, Elisabeth d'Angleterre, Alphonse X de
Castille, etc. Mais il est douteux que la légende doive être
reçue du général Paylmll fabriquant de l'or pour Charles XII de
Suède ou de Ferdinand III d'Allemagne et de Henri IV
d'Angleterre utilisant le métal transmué par la poudre de
projection. Il semble cependant que Henri VI ait fait appel à des
alchimistes pendant la première moitié du XVe siècle et le
connétable de Bourbon contraignit Cornelius Agrippa de s'essayer à
la fabrication de l'or, sans que le succès d'ailleurs vint couronner
les efforts du célèbre magicien, assez peu favorable à ce genre de
travaux.
[22] Nous avons mentionné la liste de ce corpus selon Sollier, qui
l'avait sans doute empruntée à Alfonso de Proaz (Raymundi Lulli
Opuscula, Valence, 1512) et qui fut suivi par l'éditeur
Salzinger. Lenglet-Dufresnoy (op. cit. t. III, pp. 210
ss) a aussi donné une liste des ouvrages alchimiques du
pseudo-Lulle. Mais le meilleur inventaire en a été effectué par
Littré, Histoire littéraire de la France, t. XXIX, Paris,
1885, pp. 273 ss. Le seul complément à cet excellent
travail, le dernier achevé par Littré avant de mourir, est : J.
M. Batista y Roca, Catalech de les Ohres lulianes d'Oxford, in
Boletin de la Real Academia de Buenas Letres de Barcelona,
Barcelone, 1915, t. IV, pp. 204-238 et t. XVI,
pp. 308-330.
Le Dr Carmelo Ottaviano (L'Art compendiosa de R. Lulle avec
une étude sur la hihliographie et le fond amhrosien de Lulle,
Paris, Vrin, 1930) classe évidemment le corpus alchemicum
qu'il répertorie parmi les ouvrages apocryphes.
Batllori, M. (Introducción hihliográfica a los estudios
lulianos, Palma de Mallorca, Escuela Lulística de Mallorca,
1945) ne se préoccupe pas du pseudo-Lulle ni de ses ouvrages
alchimiques.
[23] Manuscrit de la Bibliothèque Nationale, fond français No
15450 fo 80, provenant de l'ancienne bibliothèque de la
Sorbonne.
[24] El Testamento de Ramon LuIl y la Escuela Luliana en
Barcelona, Barcelone, 1896. Cf. Léopold Delisle, Les
Testaments d'Arnaud de Villeneuve et de Raymond Lulle, in
Journal des Savants, juin 1896, Paris.
[25] Sur tout ceci, voir les justifications et les documents réunis
par Luanco, op. cit. Et aussi P. Ephrem Longpré,
Dictionnaire de Théologie catholique loc. cit. et Avino, El
Terciari Francesca Beat Ramon Lull, Ignalda, 1912. Quant
à Arnaud de Villeneuve, il semble bien qu'il s'intéressa à
l'alchimie et nous croyons authentique ses Qestiones tam essentiales
quam occidentales de lapide philosophorum, dédiées à Boniface
VIII. Consulter avec prudence: M. Haven, Arnaud de
Villeneuve, Paris, 1896.
[26] De novo modo demonstrandi, in Salzinger, op. cit. t. IV,
p. 16.
[27] Liber prIncipiorum medicinae, dist. 6, c. 20 in Salz.
t. I. p. 31.
[28] Quaestiones per artem demonstrativam seu inventivam solubiles,
166, in Salz. t. IV. p. 165.
[29] Ars generalis ultima, pt. XI. sect. V. c. 15
[30] Fèlix, t. I, c. 4.
[31] Lenglet.Dufresnoy, op. cit, tome I, pp. 174-175.
[32] Sur L. chimiste, cf. Louis Figuier, Doctrines et travaux
des alchimistes, Paris, p. 82. Probst, op. cit. p. 168 et
le bon article de F. Qerubi de Carcagente, R. Lulio alquimista,
in Rivista luliana, février 1902, pp. 118-119. On a
souvent attribué à Raymond Lulle la préparation de l'eau-forte
(aqua fortis acuta). Mais Gerbert, avant lui, avait étudié ce
dissolvant. De même Lulle n'inventa pas l'alcool (eau ardente)
connu et préparé longtemps avant lui mais il inaugura un nouveau
procédé de fabrication, en rectifiant le liquide sur du carbonate de
potasse.
[33] Notamment dans le prolôgue du Tractatus novas de Astronomia.
[34] La question sort du cadre de cette introduction. Cf.
Probst-Biraben, R. Lulle et l'astrologie, in Cahiers
Astrologiques, mat-juin 1949, pp. 133 ss. et du même :
Raymond Lulle, in Revue théosophique, juillet 1950 et aussi
Probst (J.H.) Lull, champion universel de l'unité par
inspiration et par tradition, Estudis Franciscans, Barcelone,
1934, pp. 290-303. Sur les rapports de la philosophie de
L. et de la Kabbale, voir Adolphe Franck, La Kabbale, Paris,
1943, ch. III, et Waite, The Holy Kabbalah.
Paul Vulliaud (La Kabbale juive, t. Il, p. 188) soutient
qu'il n'y a nulle trace de Kabbale chez R. Lulle et que les
ouvrages cabalistiques qui lui sont attribués sont apocryphes. Même
dans cette dernière hypothèse, on peut se demander si les
combinaisons de lettres, par exemple, ne doivent pas être
rapprochées des procédés cabalistiques, si répandus en Espagne au
temps de Lulle, et dont il serait incroyable que celui-ci n'ait
point eu quelque connaissance.
[35] Auquel on attribua d'ailleurs un De Alchimia évidemment
apocryphe.
[36] Gence, le disciple de Louis-Claude de Saint-Martin et
l'auteur de la notice sur Lulle dans la Biographie Unicerselle.
(Paris, 1820, t, V, s.v. Lulle) attribue à Tarrega les
ouvrages du pseudo-Lulle. Sur cette question diffficile, voir
l'excellent Marcelino Menendez y Palayo, Historia de los
Heterodoxes españoles, Madrid, 1880, 3 vol, Cf. tome I,
pp. 496-497.
[37] Signalons l'hypothèse de A.E.Waite (Three famous
Alchemists, Londres, Rieder, 1939) d'après tous les
ouvrages signés Raymond Lulle pourraient se répartir entre trois
auteurs qu'il nomme respectivement: le Docteur Illuminé, (c'est
le Lulle historique, le Majorcain), le Docteur mystique (le
poète). Malgré le talent de Waite, cette thèse est
inacceptable. En effect, il est bien établi d'une part que
l'auteur des livres philosophiques, le L. historique est aussi celui
des ouvrages mustiques. D'autres part, comment admetre qu'un seul
homme ait rédigé la collection entière du corpus chymicum lulianum,
si varié et si considerable ?
[38] Gustave Naudé, Apologie... Op. Cit. pp. 373 et
635 ss.
[39] Eliphas Lévi, Histoire de la Magie, Paris, 1860, p.
341.
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